Nous pouvons déjà vous dévoiler que c’est une pratique de naturopathie qui prouve son efficacité de jours en jours. Les bourgeons regorgent de toutes les vertus des plantes, en passant par les troncs, les tiges, les feuilles, les fleurs ou encore les fruits.
C’est tout naturellement que les chercheurs en phytothérapie se sont penchés sur leurs propriétés pouvant agir sur l’organisme. Découvrez en quoi consiste cette fameuse médecine phytothérapeutique et comment nous pouvons l’utiliser dans notre quotidien.
Découvrez la Santé à Travers les Pratiques Ancestrales de la Naturopathie
La gemmothérapie est une médecine alternative déjà expérimentée il y a très longtemps. Au XIIè siècle, Sainte Hildegarde de Bingen (1098 – 1178) avait écrit qu’elle portait un intérêt tout particulier aux bourgeons. Elle conseillait d’utiliser huit d’entre eux, s’agissant du bouleau, du cassis, du châtaignier, de l’églantier, du frêne, du peuplier, du pommier et du tilleul.
Pendant plusieurs années cette médecine douce ne sera ni développée ni mise en œuvre. À la fin du XVIIIè siècle, cette branche de la phytothérapie revoit le jour grâce au philosophe botaniste allemand Johann Wolfgang von Goethe. Dans son ouvrage « la métamorphose des plantes » de 1790, il expose sa théorie selon laquelle derrière la diversité des formes vivantes observables, il existe un fondement unique et essentiel. Selon lui, toutes les parties d’une plante partent de la même origine, celle de la feuille. Il interprétait aussi les organes floraux tels que les sépales, les pétales, les étamines et les pistils comme des feuilles modifiées dans le but de réaliser la reproduction.
Enfin, c’est au XXè siècle que l’efficacité de cette discipline tend à être prouvée scientifiquement. Le Docteur Pol Henry (1918 – 1988), médecin phytothérapeute belge, étudie les plantes embryonnaires dans leur capacité thérapeutique à agir sur les humains. Il nomme ainsi cette nouvelle étude la « phytoembryothérapie ». Dans son raisonnement, il part du principe que le bourgeon est une plante en devenir. Ainsi, toutes les propriétés présentes dans les végétaux sont réunies en un seul et même endroit. Ces jeunes embryons végétaux sont alors considérés comme extrêmement qualitatifs, car ils sont les précurseurs de tous les constituants de la plante.
Dans les années 1980, le Docteur Max Tétau (1927 – 2012), étudie à son tour cette médecine douce. Il la nomme « gemmothérapie », venant du latin gemma qui signifie à la fois « bourgeon » et « pierre précieuse ».